MILLAY
Loading map...
Millay se situe dans le Morvan, dans le sud-est de la Nièvre, à 29km au sud-ouest d'Autun et au sud de Château-Chinon; la commune fait partie du parc naturel régional du Morvan. Ses habitants sont les Millayçois et les Millayçoises. Le finage de Millay est en partie boisé. L'agriculture est importante, dominée par l'élevage bovin d'embouche. Les communes limitrophes de Millay sont Chiddes, Larochemillay, Poil, Avrée, Saint-Didier-sur-Arroux, Fléty, Luzy
Millay dans la famille
- Emile Perruchot
- Alice COCHET
- Andrée Marie Claudine POPET
- Charles COCHET
- Jeanne GUENOT
- Laure Louise Marie Benoite APPAY
- Jean Baptiste PERRUCHOT
- Gustave Jean Jacques PERRUCHOT
Cartes Postales anciennes
La Garde
Cartographie
Carte de Cassini (1757)
Carte générale de la France. 085, [Chalon-sur-Saône. N°85. Flle 36 / établie sous la direction de César-François Cassini de Thury. Luce, Louis René (1695?-1774). Graveur ]
Carte Militaire des "environs d'Autun"
Carte du Nivernais en 1852
La voie Romaine
Sur la carte de Cassini (18eme siècle) on voit très bien le tracé de la voie romaine qui se nomme d'ailleurs Ancien Chemin des Romains. Ce chemin semble d'abord suivre le tracé actuel de la route de Luzy (1) (mais ce morceau de tracé est contesté par Guéneau ci-dessous) puis passe par le Moulin d'Anguy (2) monte aux Beurots (3) (qui s'appellent alors les Buros et qui du fait d'une erreur sont inversés avec Rechigy sur la carte).
Etude historique de la voie romaine de Decize à Autun
Une deuxième voie qui atteignait Autun s'embranchait sur la voie principale avant le passage de l'Alène avant Codes.
En raison des difficultés de parcours dans la région du Beuvray, cette voie secondaire a pu être, à certaines époques, plus fréquentée que la voie principale. Cette voie, qui suit la rive gauche de l'Alène devait passer vers Codes pour atteindre le Bas-de Fours o= ses vestiges, aujourd'hui détruits par la culture, étaient encore très apparents voilà un siècle. Elle a été reconnue au Brieux et entre la rivière et la gare de Fours. Puis elle arrivait par les Chamons à Apponay (Chartreuse fondée en 1185). Morellet, dans l'Album du Nivernais, signale en ce lieu des vestiges de la voie qui ont été vraisemblablement absorbés depuis par la route. Se confondant probablement avec cette départementale jusqu'au Charnay, elle délimite sur plus de 3 kilomètres Rémilly et Lanty. Après le Charnay elle s'en détache, prend le nom de chemin des Chafauds, passe par Le Mulin, Le Chaume, La Mazille, La Faye, flanquée de trois mottes. Elle continue sur la commune d'Avrée par Les Gris, La Caillette. Le Bas d'Avrée o= elle a été reconnue, pour arriver au Moulin o= elle traverse l'Alène. La vieille chaussée poursuit sur les Berthelots, le nord d'Antrezy en servant, de limite aux communes d'Avrée et de Chiddes sur une lieue gauloise, puis côtoie au sud la colline de la Garde (commune de Millay) et son camp retranché qui lui assurait surveillance et protection.
Elle atteint ensuite le domaine des Burots, traverse la rivière de la Roche au moulin d'Anguy et arrive en bordure nord du Grand-Marié. La carte d'état-major indique d'ailleurs son tracé précis depuis le nord-est d'Antrezy jusqu'au-delà du Grand-Marié. Sur ce parcours, depuis la Garde o= existent des restes de constructions romaines on découvre à chaque pas des débris de poteries, des ruines d'habitations et de piscines qui prouvent que cette région était très peuplée à l'époque romaine.
Guéneau (GUENEAU, B. S. N. t. VIII, 1877, p. 9 à 14.) a signalé en son temps la découverte faite en labourant un champ du domaine des Burots situé en bordure de la voie d'un trésor de « 10 à 12 livres » de pièces de bronze appartenant pour la plupart aux règnes de Philippe l'Arabe et de Gordien, mais il n'en existait pas de postérieures à Valérien et à Gallien. A l'ouest de ce point, près de la voie; le même auteur signale que le propriétaire de Rechigny (SIC), lieu voisin des Burots, découvrit dans son champ, près d'une pierre sacrée, la Pierre Sallaine ou Pierre à Maux, de nombreux objets: poteries calcinées, tête de lapin en poterie blanche. Symbole funéraire remarquable, lacrymatoire en verre, etc...
Tous ces objets étaient entassés dans des tranchées remplies de cendres et de charbons, mesurant 1,50 m sur 3 à 4 m et 0,50 de profondeur. Il s'agit là. sans aucun doute, de tranchées funéraires renfermant les cendres d'un très grand nombre de cadavres. Et Guéneau se demande s'il faut rapprocher cette trouvaille de la fameuse bataille livrée par César aux Helvètes et aux Boïens, 58 ans ayant notre ère, au cours de laquelle ces derniers se distinguèrent par leur courage et obtinrent de César des territoires entre Loire et Allier o= ils s'établirent. La bataille dont il est question ne dut pas être livrée en ces lieux, mais plutôt sur le plateau de Montmort près de Toulon-sur-Arroux. D'ailleurs, la richesse des poteries découvertes au voisinage de la Pierre à Maux indique une époque plus tardive et la trouvaille du trésor marque positivement une époque, celle de Valérien et de Gallien, au cours de laquelle eurent lieu des invasions de Goths.
D'autres découvertes faites au domaine du Grand-Marié (B.S.N.,t.I 1882, p.105-1206.) : 16 grands bronzes d'Hadrien à Philippe (t 249) ainsi que 25 pièces d'argent de Caracalla et Valérien (253-260), dont l'état d'oxydation indique qu'elles avaient subi une notable altération, semblent bien confirmer l'époque avancée, car aucune de ces monnaies n'est postérieure à ce dernier empereur.
A partir du Grand-Marié, Cassini, qui n'en est pas à sa première inexactitude, dirige la voie au sud-est et la fait aboutir à la nationale 73 entre les hameaux de la Bussière et des Prissets. au nord-est de Luzy. Lucien Guéneau (Lucien GUENEAU, à Luzy, Mém . Société Eduenne, t. IV, 1875, p. 485-486) a rétabli le véritable tracé grâce aux renseignements qu'il a puisés dans un terrier de la commanderie de Tourny, reproduction d'un terrier de 1540. Suivant ce chercheur, la voie romaine y est désignée sous le nom de chemin ferré et à partir du Grand-Marié emprunte l'itinéraire suivant: elle traverse le Grand-Patureal; ou Taille-des-Carruges. l'Ouche-du-Chemin, la Taille-du-Chêne le Grand-Moriaud, les Planchettes et se dirige sur Chevrette o= on perd sa trace que l'on retrouve à Montigny. De là, elle gagne les Draillots, passe près de Château-Gaillard, o=, d'après l'auteur. Elle est très bien conservée, puis elle se perd et se retrouve sur le plateau des Pouillasses entre la Creuzille, le château de Magny et la Goulette. De là, descendant la côte, elle se dirige sur Magny et Thil. Plus loin cette voie reçoit sur sa droite celle venant de Bourbon-Lancy. Leur point de rencontre est fixé sans précision par Bulliot entre les camps du Beuvray et de Dône. Cet auteur la dirige ensuite sur le tertre de Poil "il s'agit sans doute là de la grotte gallo-romaine de Lagué. Puis elle arrive aux Grandes Tailles (commune de la Comelle) o=, à 40 mètres de ses bords, on a trouvé des bronzes antiques. Bulliot, toujours un peu brouillon et difficile à interpréter, la continue sur Autun par le tertre retranché de Chevannes, au nord-est duquel il la raccorde à la voie principale venant de Saint-Honoré par le Beuvray. Deux transversales reliaient la voie principale du Beuvray à la voie secondaire. La première, encore bien empierrée par places, suit la rive gauche de la Roche ou Séglise, passe au pied du château de La Rochemillay pour aboutir par les Vieilles-Maisons au col de « Les Chenaux ». La seconde transversale est le prolongement d'une voie venant de Bourbon-Lancy. Partant d'Apponay, elle se dirige sur Remilly, passe à l'ouest du château du Plessis, sous la surveillance du fort de Montecho auquel elle était reliée, longe à l'est les bois de Vauvray et toritourne la cote 328 pour atteindre Saint-Honoré par le sud.
Un document ancien (4 mai 1617) relatif à la vente au seigneur de la Montagne d'une partie d'un bois appelé (Vauvré » confirme ce tracé. Dans cet acte, il est dit: « le tiers devers le haut tenant au levant au chemin ferré de la dite Montagne à Remilly ». Sur ce parcours, Guéneau (41) a trouvé quantité de tuiles romaines aux dessins nombreux et variés.
Cette grande voie romaine de Bourges à Autun évoque bien des souvenirs. Alors qu'elle n'était que chemin celtique, César la parcourut pour la conquête de la Gaule. 1500 ans plus tard, éternelle fluctuation de l'Histoire, Jeanne d'Arc la parcourait aussi, jusqu'à Saint-Pierre-le-Moûtier, pour la libération de la France
Source :Voies Romaines et Vieux Chemins en Bourbonnais L. FANAUD MOULINS- LES IMPRIMERIES REUNIES.
Cartes Aériennes
Citations de la Garde et Rechigy dans le passé
Abbé Baudiau La Garde
Dans un ouvrage sur le « Morvand » (sic) écrit au siècle dernier, l'abbé Baudiau dit ceci « La Garde, « Guardia » offre diverses substructions antiques et rappelle l'établissement d’un poste militaire sur la voie romaine qui traversait ces parages. La tradition locale rapporte qu’il exista autrefois un couvent. Cet ancien fief a donné le nom à une famille qui le posséda au 14eme siècle : Renaud de La Garde dont la sœur Jeanne épousa Guyot de Garcy (ou Carcy). La famille fit en 1540 une liquidation avec son beau-frère Philibert de Houpes. La Garde entra dans la famille Gonthier (les archives paroissiales indiquent que le fief fut cédé à un nommé Pernin dont le descendant est cité le 3 mai 1681 comme « Pernin Seigneur de La Garde & Rechigy et autres lieux, c’est une demoiselle Jeanne Pernin qui a transmis le fief à Gondin marchand de bois en l’épousant le 18 avril 1741. Une fille Jeanne Gondier de La Garde est né le 5 octobre 1749 semble avoir été la dernière à porter ce nom et ce titre)
Origine du lieu-dit « La Garde » du carrefour de deux chemins gaulois, l’un descendant de Bibracte par le Nord, l’autre branché sur la Grande voie Bibracte-Mostico (Mâcon) au col de Dorme. En l’hiver 53-52 avant J-C, César s’étant retiré à Bibracte pour écrire ses commentaires sur « La Guerre des Gaules ? » à chargé son lieutenant Antoine d’établir autour de la capitale des l’éduens, des postes de surveillances pour en contrôler les accès. Il reste quelques vestiges à Rechigy de l’ancien chemin transformé en voie gallo-romaine.
Nous n’avons pu vérifier si les dalles qui la constituaient étaient en pierre dite de La Garde (exactement du Basalte) dont un échantillon un seuil de la maison ancestrale de la ferme de Rechigy était toujours visible dans les années 1970 (voir photo ci-dessous juste derrière les jambes arrière de la jument)
A La Garde, on reconnaît à peine l’ancien château Renaissance qui a succédé après 1540 au « manoë » ancestrale. L’enceinte démolie ayant servie à combler l’étang proche, l’ancienne chapelle servant de remise, le jardin à la française supprimé, il ne reste que les débris d’un ancien pressoir situé près d’un ancien portail absent.
La propriété est ensuite acquise à la famille Coujard de Laplanche.
D'aprés Antoine Lagarde
D'après Monsieur Antoine LAGARDE 23, Rue de Lormes La feuillée 95570 ATTAINVILLE.
En 1540, son ancêtre serait descendu de La Garde à Rechigy se mettre à l’abri du Chêne après avoir abandonné la Manse de la Garde qu'un riche Marchand de bois a récupéré avec le Feef, pour le remplacer par un petit château renaissance.
Généalogies externes citant Rechigy
Maltaverne
La généalogie de la famille Maltaverne situe le décès d'une certaine Jeanne Bourgoin à Rechigy le 10/01/1750. Sexe: Féminin Naissance: estimé 1720 à ? 58,58,NIEVRE,BOURGOGNE,FRANCE Décès: 10 janvier 1750 à MILLAY,58170,93G6 NIEVRE,BOURGOGNE,FRANCE,RECHIGNY, âge: 30 Inhumation: 1 février 1750 à MILLAY,58170,93G6 NIEVRE,BOURGOGNE,FRANCE Liste des autres personnes citées à Rechigy : BOURGOIN [1750] 1†( 1 ) MALTAVERNE [1760] 1†( 1 ) MALTAVERNE [1753 - 1782] 2°( 1 2 )1†( 1 ) REPOUX [1778] 1†( 1 ) Mariage Jean MALTAVERNE Jeanne REPOUX 10/02/1742 L'an de n s 1742 le 10e février les cérémonies de l'Eglise observées et après la publication des bans sans oppos ny empeschement je sousgné ay donné la bénédiction nuptiale a jean Maltaverne labr a rechigny psse de milet veuf de jeanne bourgoin d'une part et a jeanne repoux veufve de pierre remond labr a las psse de chid, vu le certificat de publication de Mr Laureau curé dudit lieu, en presence de benoit repoux, guillaume berthier manouvr. aud. Las, de pierre bourgoin, de joseph Maltaverne labr qui ne signent de ce enquis Brossard curé de chides
Augendre
La généalogie de la famille Augendre cite un laboureur à Rechigy en 1875. AUGENDRE, Guillaume fils de AUGENDRE, Pierre et de GARRUCHET, Charlotte Naissance : 01 juin 1852 à Rémilly, 58 Décès : après novembre 1925 Occupation : cultivateur à Rechigny (Millay) en 1875, métayer au Bas d'Avrée en 1901 mais part avant 1906
Arrivée de la famille Perruchot
1871 - 1875 Installation
Il semble que la famille Perruchot se soit installée à La Garde avant l'acquisition de 1875.
1875 Acquisition
Le 20 Novembre 1875 Jules Jean Noël Perruchot acquiert le Domaine de la Garde pour la somme de 180 000 francs (360K€ des années 2020)
Conjointement, Gustave Claude Jean Baptiste Perruchot échange son domaine des Dreuillots (Millay) contre les immeubles de Rechigy qui appartiennent à la famille Coujard de Laplanche. Il devient ainsi propriétaire et premier habitant de la famille à Rechigy
1881 le Bug ?
Étonnamment, six ans plus tard en 1881 ces mêmes immeubles sont mis en vente à l'Audience des Criées du Tribunal Civil de Château-Chinon par Gustave Claude Jean Baptiste Perruchot et acquise pour 80 000 Francs (160 K€) par Jules Jean Noël Perruchot. Il se peut que cette étonnante affaire soit liée à la traditionnelle anecdote du notaire véreux racontée de bouche à oreilles dans la famille et dont une trace semble être contenue dans le document des partages de 1897 ainsi que dans l'annonce presse ci-dessous.
Jules Jean Noël Perruchot conserve ensuite la propriété jusqu'à sa mort, son fils Gustave Claude Jean Baptiste Perruchot et sa belle fille Laure Appay étant décédés très jeunes.
1894
En 1894, à la mort de Jules Jean Noël Perruchot, la propriété est partagée entre sa femme Louise Joséphine Martin et ses deux petits enfants Louise Perruchot et Joseph Perruchot.
Puis Louise Joséphine Martin, le 25/03/1897 procède à la donation-partage de l'ensemble de ses biens à ses petits-enfants Louise Perruchot et Joseph Perruchot.
Le partage est réalisé entre Joseph qui se voit attribuer la partie Sud incluant Rechigy et sa sœur Louise Perruchot obtient la Garde et ses domaines.
Texte du contrat de partages entre Louise et Joseph Perruchot (25/03/1897)
1943
Au décès de Joseph Perruchot en 1943 un partage est réalisé entre Emile Perruchot et Gustave Perruchot
1946
Le 11 Novembre 1946, intervient la fin d'un bail consenti à Monsieur Loctord et concernant la Quartelée (78) et le Pierramot (65). Ces deux parcelles auraient-elles seulement été cédées à Emile aprés la fin de bail ?
Rechigy
1964-1966
Le 7 décembre 1964 François Develle réalise l'acquisition des parcelles de Baptiste Turpin et de sa femme Augustine. Baptiste vivait dans la maison chez Baptiste dans le Bois de la Garde et était garde chasse et journalier pour la famille Perruchot.
1966-1978
Le 20 juillet 1966 François Develle réalise l'acquisition d'une parcelle de bois (8ha 64a 90ca) appartenant à Lazare Gien de Roche venant de sa femme Goneau de la Garde.
Depuis 1978
Le 26 juin 1978 François Develle et Gustave Perruchot procède à un échange : Gustave cède des bâtiments à Rechigy et une parcelle du pré du Lavoir contre les Libosses et le pré attenant à la maison. Gustave cédera ensuite cette maison et le pré à des Allemands.
- Détails de l'échange :
- François Develle cède la maison des Libosses (entièrement restaurée) et 99a 90ca de terre et paie une soulte de 30 000 euros (30 000 Francs de l'époque).
- Gustave Perruchot cède la maison de Louis Loctord (en ruine et détruite depuis), la maison "dite de de Fernande", les bâtiments d'exploitation, cour et jardin et 8 ha de pré.
Exploitation du domaine
Avant 1947
Joseph Perruchot exploite les terres en direct. Il dispose d'un nombre important de commis pour réaliser les travaux agricoles et se consacre à l'expertise et à la gestion globale de l'exploitation qu'il met en valeur. Baptiste Turpin est à la fois son garde-chasse et le manager de ses commis.
Baptiste Turpin "le Baptiste" avec sa femme Augustine et les deux petites Loctord (Evelyne et Nadine) 17/10/1965
Après 1947
Les terres d'Emile
A la mort de son père, Emile Perruchot choisit d'exploiter sa part des terres en direct avec l'assistance de commis de ferme. Louis Blanc sera un des plus fidèle. Il habitait à Las (d'abord à Couloise puis dans la maison vendu à Annie Develle). Il se dévouait pour sortir Michèle Perruchot sur son bras sous un parapluie pour la faire manger lorsqu'elle faisait un caprice (déjà). Louis Blanc dit "le bi" était marié à Mina femme de ménage à Rechigy. Mina était israélite et Emile et Alice Perruchot avaient refusé de la déclarer et avaient caché les papiers de Mina dans une cache située dans leur chambre sous la table de nuit pour lui éviter la déportation.
Plusieurs commis se succéderont : un Allemand prisonnier de guerre dans les années 47, Mario un italien, Le Miget , Léon Satinet qui restera jusqu'à la fin.
Lors des foins, l'équipe se complétait avec des figures : le père Cas, les Lamalle, le François "commis du Docteur" ... et des voisins qui venaient aider : les Sotty , Louis Perraudin des Beurots ... Tout cela donnait lieu à des Quatre Heures de légende qui motivaient à eux seuls la venue des aides pour déguster les Tourtiaux ou les rissoles d'Alice Perruchot.
Les terres de Gustave
A la mort de Joseph Perruchot, les partages (voir plus haut) attribuent la moitié des terres à Gustave Perruchot qui choisit un métayer pour les exploiter (Louis Loctord).
Gustave Perruchot vit à Amiens et laisse Louis Loctord gérer ses terres sans vrai encadrement ce qui ne rend pas les relations entre Emile Perruchot et "les Loctord" très faciles. En fait peu de relation en une animosité très marquée. Louis Loctord ne fait appel à Emile Perruchot qu'en cas de gros problème (réveil d'Emile dans la nuit en cas de vêlage difficile).
Louis et sa femme Gabrielle vivent dans la partie Habitation de la "vieille maison" et son fils Jacques vit avec sa femme Fernande dans la maison d'habitation située en face.
Cette situation va durer jusqu'au départ en retraite de Louis Loctord qui part avec sa femme Gabrielle d'installer à Luzy aux Bagelles dans les années 70.
François Develle propose alors de reprendre les terres de Gustave pour les faire exploiter par Jacques Loctord le fils de Louis. Malheureusement dans les faits, cela revient à demander à Emile Perruchot de gérer l'ensemble. Ceci durera quelques années et s'achèvera à la prise de retraite de Emile Perruchot au début des années 80.
Gisement de Spath Fluor (Fluorine)
Un gisement a été découvert et partiellement exploité à la fin du XIX° siècle dans le bois de la Garde (parcelle acquise par François Develle). Il en reste quelques traces sous forme de fosses (certainement les restes des sondages). De nouveaux sondages ont été réalisés dans les années 70.
La fluorine (ou spath fluor) a trois grands groupes d'utilisation, chacun demandant des spécifications techniques particulières : produit de base de la chimie des dérivés minéraux et organiques du fluor et de la fabrication de l'aluminium fondant dans la métallurgie dans l'industrie du verre et des céramiques, en cimenterie et dans d'autres applications. Les deux premiers groupes d'utilisation sont les plus importants et représentent plus de 90 % de la consommation
Voir la publication de H. MARLOT publié et 1903 - Notice sur le filon de spath-fluor de Las, communes de Chiddes et Millay (Nièvre). Bull. Soc. hist. nat. Autun, n° 16, p. 193-197. Société d'histoire naturelle et des amis du Museum d'Autun Société d'histoire naturelle d'Autun : bulletin / Société d'histoire naturelle d'Autun. - (1888)-(1914) ; (1924)-(1930) ; (?)-(1949). - Autun : impr. et librairie Dejussieu, 1888-1949. - ; 24 cm. - Notice réd. d'après le nø 13e bulletin(1900). Irrégulier Remplacé par : " L'Eduen ".
Autre (s) variante (s) du titre : " Bulletin. Société d'histoire naturelle d'Autun ". ISSN 1256-8996
Indice (s) :500 064 BM Dijon - Etude, fonds Patrimoine, Cote : L P.II-2 . Consultation sur place uniquement Localisation(s) connue(s) :Revue : BM Autun, Cote : Per 222
Voir aussi
Famille Blanchard
Famille Calin
Famille Cochet
Famille Gauthier
Famille Guenot
Famille Develle
Famille Perruchot
Famille Popet
Famille Thoniard