Emile Perruchot
| Emile Charles PERRUCHOT | |||||
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| 🔢Sosa | 26 | ||||
| Date de naissance | 19/4/1910 | ||||
| 🚼Lieu de naissance | Rechigy- Millay | ||||
| 🏚Principal lieu de vie | Millay | ||||
| Date de décès | 21/3/1996 à 86 ans | ||||
| ⚰Lieu de décès | Millay | ||||
Emile Charles PERRUCHOT voit le jour le mardi 19 avril 1910 à Rechigy- Millay (58170).
Il est le fils légitime de Joseph Perruchot, Propriétaire Terrien Expert agricole, âgé de 37 ans et de Andrée Popet, âgée de 25 ans.
A sa naissance, il a un frère Gustave Perruchot (né en 1907).
Emile sera Eleveur de chevaux et bovins (Charolais inscrits au Herd-Book).
Son surnom familial était Papeu.
Frise historique pendant sa vie
| Avant | 1910 | 1920 | 2000 | |||||||
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| Loubet | Fallières | Deschanel
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Chirac | |||||||
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| Expo. univers. Paris / 💡Premier vol avion moteur / ⚡Révolution russe | Titanic / 🛡Guerre 14-18 / 💉Grippe espagnole | 💉Grippe espagnole / Création URSS / Expo. univers. Paris / 💰Crise de 29
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⚡Attentats New-York / 💉Grippe A (H1N1) |
Adolescent puis adulte, Emile Charles a connu de nombreux événements importants
Enfance
Emile vit une enfance heureuse à Rechigy avec son frère Gustave. Alors que Gustave était plus passionné de lecture et de chasse (il passait ses journées allongé dans un arbre à lire des polars et tirer des oiseaux), Emile était très jeune passionné par l'élevage et le dressage (chevaux et charolais).
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| Emile enfant | 1916 | Emile vers 17 ans | Emile vers 20 ans | Avec le Dr Tribolet vers 25 ans |
Jeunesse
Emile vouait un vrai culte à son père Joseph Perruchot et l'accompagnait dans ses tournées d'expertise d'abord en voiture à cheval puis avec sa Ford T et sa Simca 6CV. En parallèle, sa mère Andrée Popet apportait aux deux garçons sa sensibilité artistique (piano, dessin au fusain)
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| Ford T (après la première guerre mondiale) | Certificat d'immatriculation de la Simca 6CV (vers 1935) | Simca 6CV (vers 1935) |
Emile se souvenait d’avoir emmené des vaches au concours agricole de Paris par le train. Le bruit des sabots entre les hautes façades des rues de Paris entre la gare et le lieu du Concours résonnait encore à ses oreilles bien des années plus tard. C'est peut-être à cette occasion qu'est née sa passion pour Joséphine Baker.
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| Concours agricole de 1925 | Joséphine Baker, une de ses idoles de jeunesse | Emile et la "Classe 29" à Luzy |
Accident cérébral de son Père
Alors que toute la famille décide de faire une visite des sites de la Grande Guerre en voiture, Joseph Perruchot chute dans un fossé. Emile le relève mais son père se sent mal. Nul ne saura s'il s'agissait d'un Accident Vasculaire Cérébral ou bien si c'est la chute qui a provoqué un traumatisme. Il n'en demeure pas moins que Joseph Perruchot restera paralysé du côté gauche tout le reste de sa vie.
Emile prend alors la tête de l'exploitation, mais finalement sans en être vraiment le bénéficiaire jusqu'à la mort de son père.
Mariage et vie de famille
Il se marie avec Alice COCHET (1903-1987), Couturière, la fille légitime de Charles COCHET et de Jeanne GONNEAU, le mercredi 22 novembre 1933 à Paris-10ème. N'ayant pas le plein soutien de la famille et Joseph Perruchot étant paralysé, ils se marient entre deux témoins à Paris dont Marcel Constant Cochet le frère d'Alice.
Alice apportera tout au long de sa vie soutien et ambition à Emile et l’aidera beaucoup dans ces projets. Et d'ailleurs jusqu'à la mort de Joseph Perruchot c'est Alice qui gagne l'argent du couple car Emile n'est pas payé par son père pour son travail de chef d'exploitation.
Le 2 janvier 1936 naît sa fille Michèle Perruchot. Emile est âgé de 25 ans.
La Guerre
En 1939 survient la Guerre. Emile, soutien de famille, n'est appelé sous les drapeaux qu'en 1940 et, voyant se profiler la défaite, il répond tardivement à l’appel en rejoignant avec son frère Gustave les troupes repliées à Agen. Là, voyant dans quel état se trouvait le contingent, il quitte la caserne en « mettant sa veste sur son épaule comme le faisaient les ouvriers qui faisaient des travaux dans la caserne » puis s’échappe à travers les vignobles (en découvrait comme il était difficile de traverser une vigne dans le sens de la largeur). Pendant ce temps Gustave avait préféré s'arrêter dans une ferme tranquillement et... miraculeusement, ils s'y rejoignent à leur grande surprise.
La défaite survenant très vite après ils rentrent à Rechigy. Gustave retrouve son épouse Renée réfugiée à Rechigy avec sa fille Andrée.
Vivent alors tous ensemble à Rechigy: Joseph Perruchot et sa femme Andrée Popet, Jeanne Guenot la mère d'Andrée Popet, Emile et sa femme Alice ainsi que leur fille Michèle, Gustave Perruchot et sa femme Renée Gorin et leur fille Andrée Perruchot.
Joseph Perruchot meurt le 7 octobre 1942, Emile est âgé de 32 ans.
Temps de guerre....
Le passage des Résistants venant chercher de la nourriture, la mitraillette à la main, frappant aux volets en pleine nuit n’était pas un bon souvenir. Il appelait cela « l’attaque à la saucisse » et cela le faisait rire tristement.
Un jour en revenant de Cercy-la-Tour où il avait remmené l’oncle Marcel Cochet (il y avait à Cercy une gare important avec un train direct pour Paris), il est raflé par les Allemands à Fours et se sauve de justesse en filant par le fond du jardin où il était enfermé.
Un jour où un soldat allemand en déroute arriva pour demander du lait, il remit du lait d’une vache « venant de faire son veau ». Il en rigolait encore 40 ans plus tard en pensant à la « drouille » que le soldat avait dû subir.
Maladie d'Alice
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Pendant la guerre, Alice tombe malade et souffre d'un Cancer de l'Utérus. Elle sera soignée par les docteurs Tétard, médecin de famille à Luzy et dont une des filles deviendra en hommage la marraine de Laurent Claude Develle). Au Creusot, le docteur Beaufils au Creusot lui administrera des rayonnements ionisant qui la sauveront, mais détruiront sa vessie qui fuira toute sa vie et l'handicapera discrètement.
Partages
Gustave, le frère d'Emile se voit attribuer un peu plus de la moitié des terres de Rechigy, en contrepartie Emile obtient la maison de Rechigy car Gustave repart à Rivery (Amiens) dont sa femme est originaire et où il travaillera comme commercial pour Truffault toute sa vie.
Professionnel reconnu
Emile était éleveur de chevaux (il aimait beaucoup les chevaux de trait Ardennais) mais aussi les chevaux de sang avec toute une série de demi-sang dans les années 70 issus de l'élevage des Trinquets de Cercy (amis des Develle) et des étalons du Haras de Cercy.
Il y eut Pyramide, Belphégor, Fleur et la dernière, Socaris.
Emile était aussi un éleveur reconnu de Charolais.
Il avait choisi de n'élever que des "bêtes inscrites" donc recensées à l'Herdbook du Charolais, registre officiel garantissant la provenance pure race du troupeau.
Ceci créait à la fois des contraintes, mais aussi une grande valeur ajoutée avec par exemples des "Culards" de grande qualité qui paissaient dans les prés de première catégorie de Rechigy.
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| Annonce vente Bovins et Ovins (19/02/1935) | Annonce vente Bovins (3/03/1935) à Rouen |
Il avait subi une épidémie de Tuberculose bovine vers 1947 (date située en tenant compte du souvenir de Michele Perruchot "j'étais en pension vers 11 ans") et qui avait entrainé l'abattage de l'ensemble de son troupeau et un redémarrage complet.
Sa mère Andrée meurt cette même année, le 27 février 1947, (on s'est posé la question), Emile est âgé de 36 ans.
Emile était très respecté. Personne en dehors de ses amis proches ne le tutoyait, mais lui tutoyait les autres.
Il était appelé "Monsieur Perruchot", "Monsieur Mimile", "Mimile" (qui devait être le surnom que lui donnait son père) ou bien "le Grand Perruchot de la Garde" (surnom donné aux Perruchot qui étaient très grands). Il faisait 1,87m ce qui était très grand pour l'époque.
Emile avait aussi un troupeau d'une centaine de mouton. Il a fini par arrêter dans les années 70 à la suite d'une série d'atteintes de piétin.
les Foins
Les voisins avaient coutume de dire "Nous finissons nos foins lorsque Monsieur Perruchot commence les siens".
En fait comme il ne faisait pas de culture et n'avait donc pas de moissons à prévoir, il préférait attendre d'être certain d'avoir du foin sec.
Lors des foins, l'équipe se complétait avec des figures : le père Cas, les Lamalle, le François "commis du Docteur Tétard" ... et des voisins qui venaient aider : les Sotty, Louis Perraudin des Beurots ... Tout cela donnait lieu à des “Quatre Heures” de légende qui motivaient à eux seuls la venue des aides pour déguster les Tourtiaux ou les rissoles d' Alice Cochet.
Ses employés
Louis Blanc sera un des plus fidèles: Il habitait à Las (d'abord à Couloise aux Grappes puis dans la maison vendue à Annie Develle). Il se dévouait pour sortir Michèle Perruchot sur son bras sous un parapluie pour la faire manger lorsqu'elle faisait un caprice (déjà). Louis Blanc dit "le bi" était marié à Mina SOUKIER femme de ménage à Rechigy. Mina étant israélite et Emile et Alice Perruchot lui avait heureusement déconseillé de se déclarer comme juive à la mairie et avaient caché ses papiers dans une cache située dans leur chambre sous la table de nuit pour lui éviter la déportation. Chaque fois que les Allemands venaient à Rechigy, elle allait se cacher dans le "bosquet".
Plusieurs "ouvriers agricoles" se succéderont:
- un Allemand prisonnier de guerre dans les années 47,
- Mario un italien,
- Le Miget,
- Léon Satinet qui restera jusqu'à la fin.
- Bernard Loctord
- Jacques Loctord
sans oublier Baptiste TURPIN et sa femme Augustine qui habitent au creux du Bois de la Garde.
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| Baptiste Turpin (le Baptiste) avec sa femme Augustine et les "petites Loctord" | Le Bi descendant la route de la Garde (comme il le faisait tous les jours) | Mina Blanc et Augustine Turpin | Louis Loctord (le père de Jacques) qui était le métayer de Gustave Perruchot | Jacque Loctord au Comice Agricole de Luzy en 1975 |
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| Lettre du commis/prisonnier allemand de 1947 | Lettre du commis/prisonnier allemand de 1947 |
Emile avait des chiens de grande qualité. Par exemple Cybele qui était capable de descendre seule l’hiver le troupeau entre les écuries de Rechigy et la rivière de la Roche pour les faire boire deux fois par jour.
Fermage François Develle
Au départ en retraite de Louis Loctord, François Develle propose alors de reprendre les terres de Gustave pour les faire exploiter par Jacques Loctord le fils de Louis. En fait cela revient à demander à Emile Perruchot de gérer l'ensemble. Ceci durera quelques années et s'achèvera avec la prise de retraite de Emile Perruchot au début des années 80.
Redécoupage Rechigy en 1978
Le 26 juin 1978 François Develle et Gustave Perruchot procèdent à un échange: Gustave cède la maison de Louis Loctord (en ruine et détruite depuis), la maison "dite de Fernande", les bâtiments d'exploitation, cour et jardin et 8ha de pré contre la maison des Libosses (entièrement restaurée), le pré attenant à la maison (99a 90ca) et une soule de 30,000 Francs. Gustave cédera ensuite la maison des Libosses et le pré à de jeunes Allemands.
Personnalité
D'un caractère bien trempé, même coléreux et un peu sauvage, mais son épouse Alice Cochet compensait cela par son extrême intelligence sociale.
La modernité ne lui faisait pas peur, mais ne l'attirait pas.
Il a fallu des années avant de le convaincre d'utiliser des chèques. De même il trouvait parfait que sa femme ou (dans le meilleur des cas) sa Bonne aille "tirer" de l'eau au puits.
Il avait surtout un immense respect pour le Passé et spécialement un vrai le culte de son Père, [[[Joseph Perruchot]] qui lui avait tout appris.
Il aimait raconter des anecdotes et le faisait avec beaucoup d'humour mais gardait toujours une grande dignité. Toujours prêt à chantonner (il avait une passion pour Mistinguett et pour Josephine Baker)
Quelques expressions restées imprégnées dans la mémoire de ceux qui l'ont connu (en sachant qu'il avait un discours très distingué au quotidien mais que de temps en temps il glissait une de ses vieilles expressions gouailleuses :
- "De moncufuma" ou "Deux fois noble et trois fois con"... : une expression pas très respectueuse pour la noblesse... alors qu'il descendait de Charles Martel et des rois Francs (mais il ne le savait pas).
- La "salade hôpital" (manquant de vinaigrette)
- Le "miel de pissotière" (celui que son beau-frère faisait en région parisienne)
- "Un rien t'habille", comme la stripteaseuse, "un confetti sur le nombril" suffit
- "ça la prend comme une envie de pisser" (subitement)
- "Soixante et ans"
- Le "nœud cornard" (un nœud mal fait)
- "Bernique mon Jean" (échec, bredouille)
- "Beni bouffe tout" (celui qui accepte tout et n'importe quoi)
- Un "coup de cul" (dans une pente très raide)
- "Menterie de chien": Quand un chien se met à aboyer finalement sans raison
- "Tens toi ben Marie, ya le ptit bourri quva courir" (vieille expression morvandiaute)
- Il a acheté "la vache avec le viau" (vieille expression morvandiaute) parlant d'un mari épousant une femme enceinte
- Il y a "un crapaud dedans" (une botte de foin très lourde)
- "Habile !" (crié très fort) : pour mettre fin à une bagarre de chien ou de bestiaux
Santé
Émile avait de tout temps souffert régulièrement de « crises de foie » qui le mettaient régulièrement KO et l’obligeaient à rester alité. Ses petits enfants devaient garder le plus complet silence pendant ses crises afin de le laisser se reposer. Et puis dans les années 70 il décida par hasard d’aller consulter le Docteur Fanjou à Nevers (un ami de la famille) qui était cardiologue. Et immédiatement fut détecté une cardiomyopathie obstructive congénitale qui était en fait la raison des symptômes pris pendant tout sa vie pour des crises de foie… Un bon traitement et il n’eut plus jamais ses « crises ».
Des années plus tard, le 21 mars 1996, soigné depuis vingt ans par le Docteur Allégraud, cardiologue à Moulins, il est victime d’une crise d'angine de poitrine dans l'après-midi du jeudi 21 mars à Rechigy. Bien que soulagé par un cachet de trinitrine son médecin généraliste, le Docteur Devisscher, juge prudent de l'hospitaliser. François DEVELLE envisage de l'emmener lui-même mais il semble finalement plus raisonnable de prévoir un transport en ambulance. Le Docteur prend contact avec le service de cardiologie du Docteur ALLEGRAUD à l'hôpital de MOULINS à 19 h 30. Les services de permanence conviennent qu'une équipe du SAMU 03 parte en direction de Luzy et que les Ambulances Philippe de Luzy amèneraient Emile à leur rencontre. Rendez-vous fût pris en face l'usine IVECO de BOURBON LANCY Peu de temps après Michèle DEVELLE reçoit une communication téléphonique l'avertissant que les pompiers de LUZY venaient finalement chercher son père. La voiture arrive avec une équipe de trois pompiers accompagnés du Docteur Paponneau. Au vu des explications des dispositions prises par son collègue le Docteur Devisscher, après avoir téléphoné au "CODIS", retourne à ses visites. Les pompiers font alors monter Emile dans l'ambulance qui démarre immédiatement. François DEVELLE et Michèle DEVELLE suivent quelques minutes plus tard mais ont la surprise de croiser le V.S.A.B. aux Brûles remontant depuis Luzy. Les pompiers avaient fait demi-tour et ramenaient Emile … Après l'avoir redescendu et installé dans son fauteuil ils repartent (l'un d'eux indiquant qu'il ramenait ainsi pour la première fois de sa carrière un malade chez lui). La crise continuant, il est décidé de reprendre l’ambulance Philippe (conduite par Mr Lamouche) pour repartir au-devant de l’ambulance de Moulins. Mais la crise s’intensifia et, au moment du changement d’ambulance, Emile rendit l’âme malgré un long massage cardiaque. Emile est mort ainsi le long de route victime de la « guerre des procédures administratives »….
Il est inhumé après 26 mars 1996 à Chiddes.
Note : Voir de nombreuses informations sur la page dédiée à Rechigy
Nécrologie
Comment résumer une vie consacrée à la terre, vie d'un homme "fier du passé".
(Extrait du texte rédigé par son gendre, François Develle pour son enterrement)
Un homme passionné par la nature.
Né à Rechigy attaché à La Garde terre de ses ancêtres.
Rigoureux dans l'entretien de son exploitation, il consacre ses loisirs à ses chevaux et ses Bois.
Son plaisir, marcher dans la forêt marquant ses arbres surveillant ses coupes.
Éleveur de chevaux et de Charolais renommé
C'était un homme courageux, très entier, un peu sauvage, mais il s'était choisi une épouse d'une rare convivialité qu'il chérissait.
Une grand-mère qui a fait l'admiration de ses petits enfants et de tous ceux qui l'ont approchée. Des époux d'une grande foi.
Il avait le culte du passé spécialement le culte de son père. Il vouait à cet homme qui semblait lui avoir tout appris une admiration touchante.
Sa fille, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants faisaient son bonheur.
Grand conteur du passé, ses aventures en voiture à cheval, que nous connaissions par cœur, nous réjouissaient toujours.
Il savait être gai, mais gardait une grande dignité.
Notes et références
Arbre
Liens
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Voir aussi
- Famille Blanchard
- Famille Calin
- Famille Cochet
- Famille Gauthier
- Famille Guenot
- Famille Develle
- Famille Perruchot
- Famille Popet
- Famille Thoniard
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